La grève des travailleurs des ports de la côte ouest canadienne qui s'est apaisée jeudi dernier a de nouveau fait des vagues !
Alors que le monde extérieur pensait que la grève de 13 jours des travailleurs du port de la côte ouest canadienne pourrait enfin être résolue grâce au consensus atteint par les employeurs et les employés, le syndicat a annoncé mardi après-midi, heure locale, qu'il rejetterait les termes de l'accord et reprendrait la grève.
Les débardeurs des ports de la côte Pacifique du Canada ont rejeté mardi l'accord salarial provisoire de quatre ans conclu la semaine dernière avec leurs employeurs et sont retournés aux piquets de grève, a déclaré le Syndicat international des terminaux et des entrepôts (ILWU). La Banque Royale du Canada avait précédemment indiqué que si les deux parties ne parvenaient pas à un accord d'ici le 31 juillet, le stock de conteneurs en attente devrait atteindre 245 000, et même si aucun nouveau navire n'arrivait, il faudrait plus de trois semaines pour résorber ce retard.
Le chef du syndicat, la Fédération internationale des docks et entrepôts du Canada, a annoncé que son caucus estime que les termes de l'entente proposée par les médiateurs fédéraux ne protègent pas les emplois actuels et futurs des travailleurs. Le syndicat a critiqué la direction pour ne pas avoir abordé le coût de la vie auquel les travailleurs ont été confrontés au cours des dernières années, malgré des profits records. L'Association des employeurs maritimes de la Colombie-Britannique, qui représente l'employeur, a accusé la direction du caucus syndical d'avoir rejeté l'entente de règlement avant que tous les membres du syndicat ne se prononcent sur celle-ci, affirmant que la décision du syndicat était préjudiciable à l'économie du Canada, à sa réputation internationale et à un pays dont les moyens de subsistance dépendent de chaînes d'approvisionnement stables.
En Colombie-Britannique, au Canada, sur la côte Pacifique, environ 7 500 travailleurs de plus de 30 ports sont en grève depuis le 1er juillet et la fête du Canada. Les principaux conflits entre les syndicats et la direction portent sur les salaires, l'externalisation des travaux de maintenance et l'automatisation portuaire. Le port de Vancouver, le plus grand et le plus actif du Canada, est également directement touché par la grève. Le 13 juillet, les syndicats et la direction ont annoncé leur acceptation du plan de médiation avant la date limite fixée par le médiateur fédéral pour la négociation des termes de l'accord, ont conclu une entente provisoire et ont convenu de reprendre les activités normales du port dès que possible. Certaines chambres de commerce de la Colombie-Britannique et du Grand Vancouver ont exprimé leur consternation face à la reprise des grèves par les syndicats. La Chambre de commerce du Grand Vancouver a déclaré qu'il s'agissait de la plus longue grève portuaire qu'elle ait connue en près de 40 ans. Le volume des échanges commerciaux affecté par la précédente grève de 13 jours est estimé à environ 10 milliards de dollars canadiens (environ 7,5 milliards de dollars américains).
Selon l'analyse, la reprise de la grève dans les ports canadiens devrait entraîner de nouvelles interruptions de la chaîne d'approvisionnement et un risque d'aggravation de l'inflation, tout en contribuant à la hausse des prix aux États-Unis. En Colombie-Britannique, au Canada, située sur la côte Pacifique, environ 7 500 travailleurs dans plus de 30 ports sont en grève depuis le 1er juillet et la fête du Canada. Les principaux conflits entre les syndicats et la direction concernent les salaires, l'externalisation des travaux de maintenance et l'automatisation des ports. Le port de Vancouver, le plus grand et le plus actif du Canada, est également directement touché par la grève. Le 13 juillet, les syndicats et la direction ont annoncé leur acceptation du plan de médiation avant la date limite fixée par le médiateur fédéral pour la négociation des termes de l'accord, ont conclu un accord provisoire et ont convenu de reprendre les activités normales du port dès que possible. Certaines chambres de commerce de la Colombie-Britannique et du Grand Vancouver ont exprimé leur consternation face à la reprise des grèves par les syndicats. La Chambre de commerce du Grand Vancouver a déclaré qu'il s'agissait de la plus longue grève portuaire qu'elle ait connue en près de 40 ans. Le volume des échanges commerciaux affecté par la grève de 13 jours précédente est estimé à environ 10 milliards de dollars canadiens (environ 7,5 milliards de dollars américains).
Selon l'analyse, la reprise de la grève dans les ports canadiens devrait provoquer davantage d'interruptions de la chaîne d'approvisionnement, et il existe un risque d'aggravation de l'inflation, et en même temps jouer un certain rôle dans la remontée de la ligne américaine.
Les données de position des navires de MarineTraffic montrent que, dans l'après-midi du 18 juillet, six porte-conteneurs attendaient près de Vancouver et aucun à Prince Rupert. Sept autres porte-conteneurs devraient arriver dans les deux ports dans les jours à venir. Lors de la grève précédente, plusieurs chambres de commerce et le gouverneur de l'Alberta, une province située à l'est de la Colombie-Britannique, avaient demandé au gouvernement fédéral canadien d'intervenir pour mettre fin à la grève par voie législative.
Date de publication : 24 juillet 2023